Définition du dictionnaire Larousse :
Informatique = nom féminin (contraction de information et automatique)
- 1. Science du traitement automatique et rationnel de l'information considérée comme le support des connaissances et des communications.
- 2. Ensemble des applications de cette science, mettant en œuvre des matériels (ordinateurs) et des logiciels.
adjectif
- Système informatique, ensemble des moyens de saisie, de traitement et de transmission de l'information mis en œuvre pour une application donnée.
L
'informatique
(L'informatique désigne l'automatisation
du traitement de l'information par un système, concret (machine) ou abstrait.
Dans son acception courante, l'informatique désigne l'ensemble des sciences...) désigne l'automatisation du traitement de l'information par un système,
concret (machine) ou abstrait. Dans son acception courante, l'informatique
désigne l'ensemble des sciences et techniques en rapport avec le traitement de
l'information. Dans le parler populaire, l'informatique peut aussi désigner ce
qui se rapporte au matériel informatique (l'électronique), et la bureautique (Le terme de bureautique désigne les
applications ayant pour objectif la mécanisation et l'automatisation du travail
de bureau soit les processus de production, d'expédition, de...).
À ce sujet on attribue une phrase à Edsger Dijkstra (Edsger Wybe
Dijkstra (né à Rotterdam le 11 mai 1930, mort à Nuenen le 6 août 2002) est un
mathématicien et informaticien néerlandais du XXe siècle.)
qui résume assez bien cela :
" L'informatique n'est pas plus
la science (La science (du latin
scientia, connaissance) relève Historiquement de l'activité philosophique, et
fut pendant longtemps un exercice spéculatif visant à élucider les mystères du
monde par l'exercice de la raison. À la fin du...) des ordinateurs que
l'astronomie n'est celle des télescopes.
(en anglais :
Computer science is no more about computers than astronomy is about
telescopes.) "
Dans l'absolu, on pourrait faire de
l'informatique avec n'importe quel système se comportant comme un circuit
logique : machine mécanique (Dans
le langage courant, la mécanique est le domaine des machines, moteurs,
véhicules, organes (engrenages, poulies, courroies, vilebrequins, arbres de...)
(comme par exemple la pascaline ou les automates), machine pneumatique, système
hydraulique… Les premiers programmes datent même d'avant l'invention de
l'ordinateur (voir Ada Lovelace). Dans les faits, seule l'électronique
numérique permet d'avoir une puissance
(Le mot puissance est employé dans plusieurs domaines avec une signification
particulière :) de calcul accessible à un coût raisonnable — coût
financier, mais aussi place occupée par la machine, ressources nécessaire à la
fabrication et au fonctionnement, nuisances sonores, durée de vie de la
machine, rapidité du traitement (coût en heures de travail, disponibilité),
souplesse (adaptabilité)… La séparation
(D'une manière générale, le mot séparation désigne une action consistant à
séparer quelque chose ou son résultat. Plus particulièrement il est employé
dans...) concept/support reste donc très abstraite.
La traduction anglaise est computer
science, littéralement " science du calculateur ". En
français, l'expression science du calcul (computing science) fait plutôt
penser à informatique scientifique.
En anglais les termes distincts suivants
sont utilisés :
-
Informatics
(science de l'information) : ce qui ressort
de l'étude des systèmes, biologiques ou artificiels, qui enregistrent,
traitent et communiquent l'information. Ceci comprend l'étude des systèmes
neuraux, aussi bien que les systèmes informatiques.
- Computer science
(l'Informatique
théorique) : ce qui ressort de l'épistémologie procédurale,
soit notamment de l'étude des algorithmes, et donc indirectement des
logiciels et des ordinateurs.
- Computer engineering (Génie
informatique) : ce qui ressort de la fabrication et de l'utilisation
du matériel informatique.
- Software engineering (Génie
logiciel) : ce qui ressort de la modélisation et du développement
des logiciels ; ceci comprend deux aspects : les données et les
traitements ; les deux aspects sont liés dans la mise en pratique des
traitements de données (Data Processing). En France, en pratique,
l'expression ingénierie informatique correspond plutôt à software
engineering, soit l'ingénierie logiciel (Un logiciel ou une application est un ensemble de
programmes, qui permet à un ordinateur ou à un système informatique
d'assurer une tâche ou une fonction en particulier (exemple :
logiciel de gestion de la relation client, logiciel...).
- Information technology engineering (Génie des
technologies de l'information) : ce qui ressort de l'intégration des
techniques et des technologies relatif à l'information et reliées à
l'informatique ainsi qu'à l'internet (par exemple : le e-business)
- Information technology (Technologies de
l'information) : Représente l'évolution des techniques et des
technologies reliées à l'informatique.
Des professions aussi diverses que
concepteur (Un concepteur est une
personne qui imagine et réalise quelque chose. Ce mot vient du verbe
concevoir.), analyste, développeur (En informatique, un développeur (ou programmeur) est un informaticien
qui réalise du logiciel en créant des algorithmes et en les mettant en...),
responsable d'exploitation (Le
responsable d'exploitation gère techniquement l'exploitation des logiciels
d'une organisation en s'assurant de leur fonctionnement quotidien et met en
place les...), ingénieur
(« Le métier de base de l'ingénieur consiste à résoudre des problèmes de
nature technologique, concrets et souvent complexes, liés à la conception, à
la...) système, technicien de maintenance matérielle ou logicielle,
chercheur (Un chercheur (fem.
chercheuse) désigne une personne dont le métier consiste à faire de la
recherche. Il est difficile de bien cerner le métier de chercheur tant les...)
en informatique ou directeur d'un centre de calcul, relèvent du domaine de
l'informatique. Néanmoins, le terme informaticien désigne le plus
souvent ceux qui conçoivent, déploient et mettent en œuvre des solutions.
Origine du
terme
Le terme informatique est un
mot-valise créé en mars 1962 par Philippe Dreyfus (Philippe Dreyfus, directeur du Centre national de calcul
électronique de la société Bull dans les années 1950, était un pionnier de
l'informatique en France.), ancien directeur du Centre National de
Calcul Électronique de Bull (Bull est
une société française spécialisée dans l'informatique professionnelle. C'est le
seul concepteur et constructeur informatique européen.) dans les années
1950, qui, en 1962, a
utilisé pour la première fois ce terme dans la désignation de son entreprise
" Société d'Informatique Appliquée " (SIA). à partir des
mots " information " et " automatique ".
En France, l'usage officiel du mot a été
consacré par Charles de Gaulle qui, en Conseil des ministres, a tranché entre
" informatique " et " ordinatique ",
et le mot fut choisi par l'Académie française en 1967 pour désigner cette
nouvelle discipline. En juillet 1968, le ministre fédéral de la Recherche scientifique (La recherche scientifique désigne en
premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de
développer les connaissances scientifiques. Par...) d'Allemagne, Gerhard
Stoltenberg, prononça le mot Informatik lors d'un discours officiel au
sujet de la nécessité d'enseigner cette nouvelle discipline dans les
universités de son pays (Pays vient du
latin pagus qui désignait une subdivision territoriale et tribale d'étendue
restreinte (de l'ordre de quelques centaines de km²), subdivision de la...),
et c'est ce mot qui servit aussitôt à nommer certains cours dans les
universités allemandes. Le mot informatica fit alors son apparition en
Italie et en Espagne, de même qu'informatics au Royaume-Uni.
Pendant le même mois (Le mois (Du lat. mensis «mois», et
anciennement au plur. «menstrues») est une période de temps arbitraire.)
de mars 1962 Walter F. Bauer inaugura la société américaine Informatics Inc.
qui, elle, déposa son nom et poursuivit toutes les universités qui utilisèrent
ce nom pour décrire la nouvelle discipline, les forçant à se rabattre sur computer
science, bien que les diplômés qu'elles formaient étaient pour la plupart
des praticiens de l'informatique plutôt que des scientifiques au sens propre.
L'Association for Computing Machinery, la plus grande association
d'informaticiens au monde (Le mot monde
peut désigner :), approcha même Informatics Inc. afin de pouvoir
utiliser le mot informatics pour remplacer l'expression computer
machinery, mais l'entreprise
(Bateau de la marine française, l'Entreprise, était une frégate de 24 (armée de
24 canons) qui fut capturée en mai 1705 par le navire britannique Tryton. Elle
est le premier navire à avoir été baptisée du nom "L'entreprise", une
longue lignée suivra....) déclina l'offre. La société Informatics Inc.
cessa ses activités en 1985, achetée par Sterling Software.
Évolution récente
L'évolution récente tend à employer plutôt
l'expression TIC en français, pour technologies de l'information et de la
communication (La communication
concerne aussi bien l'homme (communication intra-psychique, interpersonnelle,
groupale...) que l'animal (communication intra- ou inter-...) (en
américain ICT, information and communication technology).
Le mot communication tend à donner une
importance excessive aux échanges et aux accès, par rapport aux contenus
des bases de données de connaissances, dans une optique (L'optique est la branche de la physique qui traite de la
lumière et de ses relations avec la vision.) knowledge management.
C'est la raison pour laquelle certains
experts, comme Bernard Besson, préfèrent employer l'expression TICC, pour
technologies de l'information, de la communication et de la connaissance.
Notes
Il existe plusieurs termes anglais pour
désigner le concept d'" informatique ". Certains comme automatic
data processing ou electronic data processing et leur abréviation
reflètent une vision plus ancienne et ne sont plus guère utilisés. Même data
processing est parfois considéré par certains informaticiens professionnels
comme propre à la langue des administrateurs et des non-informaticiens (dans le
jargon du métier, costards ou, en anglais, suits). Quant à informatics,
il est davantage employé en Europe (L’Europe
est considérée comme un continent ou une partie de l’Eurasie (péninsule
occidentale), voire de l’Eurafrasie, selon le point de vue. Elle est parfois
qualifiée de « Vieux Continent » (ou...), selon certaines
sources [réf. nécessaire].
On trouve d'autres variantes peu
attestées; c'est le cas de computing science, electronical data processing,
ordinatique, technologie (Le mot
technologie possède deux acceptions de fait :) des ordinateurs
ou science de l'informatique.
Il faut dire que les concepts et la
terminologie ont suivi l'évolution de la réalité. Ainsi, les ordinateurs, qui
effectuaient autrefois des opérations relativement simples de calcul sur des
données, traitent de façon de plus en plus complexe, aujourd'hui, de
l'information autrement plus significative (connaissances et savoir-faire). De
la désignation informatique, on est passé peu à peu à celle de technologies
de l'information. On voit poindre, dans certains milieux, des appellations
comme technologies ou nouvelles technologies de l'information et de
la communication qui céderont peut-être leur place à une autre dénomination
qui reflétera le traitement des connaissances, des savoir-faire et même de
" l'intelligence ". Progressivement le terme informatique
glisse vers un sens plus restreint relié aux aspects techniques.
Domaines
d'application de l'informatique
Le traitement de l'information
s'appliquant à tous les domaines d'activité, on pourra les trouver associés au
mot informatique. Ainsi on pourra parler d'informatique médicale quand
ces outils sont utilisés par exemple dans l'aide au diagnostique, et ce champ (Un champ correspond à une notion d'espace
défini:) d'activité se rapportera plutôt à l'informatique scientifique
décrit ci-dessous; ou bien on parlera d'informatique bancaire; il s'agira alors
soit des systèmes d'information bancaire qui relèvent plutôt de l'informatique
de gestion, de la conception et de l'implantation de produits financiers qui
relève plutôt de l'informatique scientifique et des mathématiques, ou encore de
l'automatisation des salles de marché qui en partie relève de l'informatique
temps (Le temps est un concept
développé pour représenter la variation du monde : l'Univers n'est jamais
figé, les éléments qui le composent bougent, se transforment et évoluent pour
l'observateur qu'est...) réel. On peut schématiquement distinguer les
grands différents types suivants :
- L'informatique de gestion : elle consiste à piloter les processus
de gestion et de management dans les entreprises, dans tous les
domaines d'activité : payes (employés, ouvriers, cadres) et gestion
des ressources humaines, administration des ventes, gestion de la relation
client (Le mot client a plusieurs
acceptations :), gestion de la production (La gestion de la production est l'ensemble des
activités qui participent à :), gestion des achats, marketing (Le marketing (on utilise aussi parfois
— dans 7% des cas, d'après les chiffres donnés par Google — le néologisme
français mercatique) est une discipline qui...), finances… Ce
domaine est de loin celui qui représente la plus forte activité (Le terme d'activité peut désigner une
profession.), ce qui n'a pas toujours été perçu en France.
Jusqu'en 1965, la mécanographie, et par la suite la simple mécanisation de
la mécanographie connue sous le vocable " informatique fiabilisée par
la transistorisation ", savait faire tous ce qui est énuméré
ci-dessus, sauf de la comptabilité en grandes entreprises.
Gilbert Bitsch, chef de projets à la SACM de Mulhouse, réalisa le premier
positionnement (On peut définir le
positionnement comme un choix stratégique qui cherche à donner à une offre
(produit, marque ou enseigne) une position crédible, différente et attractive
au sein...) de compte sur une tabulatrice IBM (International Business Machines Corporation (IBM) est une
société multinationale américaine présente dans les domaines du matériel
informatique, du logiciel et...) 421, réalisation qui ouvrait la
comptabilité à l'informatique. Cette révolution en gestion mit fin à l'ère des
ateliers de machines comptable en grandes entreprises.
- L'informatique scientifique, qui consiste à aider les ingénieurs de
conception dans les domaines de l'ingénierie industrielle à concevoir et
dimensionner des équipements à l'aide de programmes de calcul :
réacteurs nucléaires, avions, automobiles (langages souvent
employés : historiquement le Fortran, de plus en plus concurrencé par
C et C++). L'informatique scientifique est surtout utilisée dans les
bureaux d'étude et les entreprises d'ingénierie industrielle car elle
permet de simuler des scénarios de façon rapide et fiable. La Scuderia
Ferrari (La Scuderia Ferrari,
fondée en 1929, est depuis 1947 la branche chargée de l'engagement en compétition
des voitures de la marque Ferrari. De nos jours, la Scuderia Ferrari a...)
s'est équipée en 2006 avec un des plus puissants calculateurs du monde
afin de permettre les essais numériques de sa formule 1 (La Formule 1 est une discipline de
sport automobile qui se dispute sur des circuits fermés à bord de
monoplaces. Depuis début 2006, les spécifications sont :...)
et accélérer la mise au point
(Graphie) de ses prototypes.
- L'informatique temps réel : elle consiste à définir les logiciels
de pilotage de systèmes en prise directe avec le monde physique :
historiquement d'abord dans l'aéronautique, le spatial, l'armement, le
nucléaire (Le terme d'énergie
nucléaire recouvre deux sens selon le contexte :), mais
maintenant universellement répandu avec la miniaturisation des
circuits : automobile (Une
automobile, ou voiture, est un véhicule terrestre se propulsant lui-même à
l'aide d'un moteur. Ce véhicule est conçu pour le transport terrestre de
personnes ou de marchandises, elle est équipée en conséquence....),
machine à laver, etc.
- L'ingénierie des connaissances (en anglais knowledge management) :
il s'agit d'une forme d'ingénierie informatique qui consiste à gérer les
processus d'innovation, dans tous les domaines, selon des modèles assez
différents de ceux jusqu'alors employés en informatique de gestion (L'informatique de gestion est le
domaine de l'informatique se concentrant sur la programmation de logiciels
tournés vers la gestion : comptabilité, finances,...). Cette
forme d'ingénierie permettra peut-être de mieux mettre en cohérence les
trois domaines gestion, temps réel, et scientifique dans l'organisation
des entreprises. Elle s'intéresse plus au contenu et à la qualité des
bases de données et de connaissances qu'à l'automatisation des
traitements. Elle se développe déjà beaucoup aux États-Unis, mais ceci
n'est pas encore tout-à-fait perçu en France.
- Il faut enfin citer les applications du renseignement (intelligence
en anglais) économique et stratégique, qui font appel aux technologies de
l'information, notamment dans l'analyse du contexte (Le contexte d'un évènement inclut les circonstances
et conditions qui l'entourent; le contexte d'un mot, d'une phrase, d'un
long énoncé ou d'un texte inclut les mots qui l'entourent.), pour
la recherche (La recherche scientifique
désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de
produire et de développer les connaissances...) d'informations
(moteurs de recherche). D'autre part, dans une optique de développement
durable, il est nécessaire de structurer les relations avec les parties
prenantes, ce qui fait appel à d'autres techniques telles que les
protocoles d'échange et les moteurs (Un moteur est un dispositif transformant une énergie non-mécanique
(éolienne, chimique, électrique, thermique par exemple) en une énergie
mécanique ou travail.[réf. nécessaire]) de règles.
Histoire
Les origines
Depuis des millénaires, l'Homme a créé et
utilisé des outils l'aidant à calculer (abaque, boulier (Le boulier est un abaque (outil servant à calculer) formé
d’un cadre rectangulaire muni de tiges sur lesquelles coulissent des boules.),
etc.). Parmi les algorithmes les plus anciens, on compte des tables datant de
l'époque d'Hamurabi (env. -1750). Les premières machines mécaniques
apparaissent entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. La
première machine à calculer mécanique réalisant les quatre opérations aurait
été celle de Wilhelm Schickard (Wilhelm
Schickard (né le 22 avril 1592 à Herrenberg, mort de la peste bubonique le 23
octobre 1635 à Tübingen) est un pasteur et universitaire souabe qui conçut la
première machine à calculer.) au XVIe siècle, mise au
point notamment pour aider Kepler à établir les tables rudolphines
d'astronomie.
En 1642, Blaise Pascal (Blaise Pascal (19 juin 1623, Clermont
(Auvergne) - 19 août 1662, Paris) est un mathématicien et physicien,
philosophe, moraliste et théologien français.) réalisa également une
machine à calculer mécanique qui fut pour sa part commercialisée et dont neuf
exemplaires existent dans des musées comme celui des Arts et métiers et dans
des collections privées (IBM).
La découverte tardive de la machine
d'Anticythère (La machine d'Anticythère
(appelée parfois « mécanisme d'Anticythère ») est une calculatrice
mécanique antique permettant de calculer des positions astronomiques. Elle
a...) montre que les Grecs de l'Antiquité eux-mêmes avaient commencé à
réaliser des mécanismes de calcul en dépit de leur réputation de mépris général
pour la technique (démentie d'ailleurs par les travaux d'Archimède).
Cependant, il faudra attendre la
définition (Une définition est un
discours qui dit ce qu'est une chose ou ce que signifie un nom. D'où la
division entre les définitions réelles et les définitions...) du concept
de programmation (La programmation dans
le domaine informatique est l'ensemble des activités qui permettent l'écriture
des programmes informatiques. C'est une étape...) (illustrée en premier
par Joseph Marie Jacquard avec ses métiers à tisser à cartes perforées, suivi
de Boole et Ada Lovelace pour ce qui est d'une théorie (Le mot théorie vient du mot grec theorein, qui signifie
« contempler, observer, examiner ». Dans le langage courant, une
théorie est une idée ou une connaissance spéculative, souvent basée...)
de la programmation des opérations mathématiques) pour disposer d'une base
permettant d'enchaîner des opérations élémentaires de manière automatique.
La
mécanographie
Une autre phase (Le mot phase peut avoir plusieurs significations, il employé
dans plusieurs domaines et principalement en physique :) importante
fut celle de la mécanographie, avec l'apparition des machines électromécaniques
alimentées par cartes perforées de l'Allemand Hollerith, à la fin du XIXe
siècle (Un siècle est maintenant une
période de cent années. Le mot vient du latin saeculum, i, qui signifiait race,
génération. Il a ensuite indiqué la durée d'une génération humaine et faisait
33 ans 4 mois (d'où peut...). Elles furent utilisées à grande échelle (La grande échelle, aussi appelée échelle
aérienne ou auto échelle, est un véhicule utilisé par les sapeurs-pompiers, et
qui emporte une échelle escamotable de grande hauteur. Le terme...) pour
la première fois par les Américains lors du recensement (Le recensement est une opération statistique de
dénombrement d'une population.) de 1890 aux États-Unis, suite à l'afflux
des immigrants dans ce pays lors de la seconde ( Seconde est le féminin de l'adjectif second, qui vient
immédiatement après le premier ou qui s'ajoute à quelque chose de nature
identique. La seconde est une unité de mesure...) moitié du XIXe siècle.
Les Allemands étaient probablement bien équipés en machines mécanographiques
avant la Seconde Guerre
mondiale. Ces équipements, installés par ateliers composés de trieuses,
interclasseuses, perforatrices, tabulatrices et calculatrices connectées à des
perforateurs de cartes ont dû leur apporter une certaine supériorité pour la
construction des armements. Toutefois, ceci n'a pas été examiné en profondeur
par les historiens. Leur moindre mérite n'est pas la réussite du programme. On
ne pouvait pas encore parler d'informatique, car les traitements étaient
exécutés à partir de techniques électromécaniques et basés sur l'usage de
lampes radio ; anodes, cathodes, triodes etc. La chaleur (Dans le langage courant, les mots chaleur
et température ont souvent un sens équivalent : Quelle chaleur !)
dégagée par ces lampes rendait ces ensembles peu fiables.
Science des
nombres et Système de numération (Un
système de numération est un ensemble de règles d'utilisation des signes, des
mots ou des gestes permettant d'écrire, d'énoncer ou de mimer des nombres. Sous
leur forme écrite, ces derniers...)
Examen de quelques systèmes numériques de
jadis à nos jours (Le jour ou la
journée est l'intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c'est
la période entre deux nuits, pendant laquelle les rayons...).
- Du système binaire (Le système
binaire est un système de numération utilisant la base 2. On nomme
couramment bit (de l'anglais binary digit, soit « chiffre
binaire ») les chiffres...) inventé par G. Boole, utilisé par
les ordinateurs au dénombrement restreint du 1-2-3 pour dire beaucoup à
partir de 4 en usage (L’usage est
l'action de se servir de quelque chose.) chez les primitifs, les
hommes ont utilisé des systèmes numériques qui indiquent le degré (Le mot degré a plusieurs
significations, il est notamment employé dans les domaines
suivants :) de culture
(La définition que donne l'UNESCO de la culture est la suivante
[1] :) ou de vigilance des peuples auprès desquels ils étaient
en application.
- Les Sumériens utilisaient le système sexagésimal (Le système sexagésimal est un système
de numération utilisant la base 60. Notamment utilisé pour mesurer le
temps ou les angles (en trigonométrie) et pour préciser des coordonnées
géographiques.) encore utilisé de nos jours pour mesurer l’heure (L'heure est une unité de mesure
:) qui compte 60 minutes ( Forme première d'un document : Droit : une minute est
l'original d'un acte. Cartographie géologique ; la minute de terrain
est la carte originale, au crayon, levée...) divisées en 60
secondes. Il fut repris par les Grecs pour leurs calculs astronomiques,
dans le calcul des angles et du temps.
- Les Romains se servaient de leurs 10 doigts et pratiquaient le système
décimal (Le système décimal est un
système de numération utilisant la base dix. Dans ce système, les
puissances de dix et leurs multiples bénéficient d'une représentation
privilégiée.) pour constituer des centuries de légionnaires. Ils
marquaient les milliers par un cercle (Le terme de cercle a plusieurs sens dérivés de son sens géométrique
initial.) barré verticalement. Déformé ce signe a donné le
" M " pour désigner 1 000 et la moitié de ce symbole
pour le " D " pour désigner 500. Le système décimal en
application chez les Romains sans la connaissance des chiffres arabes (Les chiffres arabes, qui furent
d'abord utilisés en France puis dans toute l'Europe et enfin dans le monde
entier, ont été empruntés aux Arabes, qui les avaient eux-mêmes empruntés
aux Indiens.), ne facilitait pas la tâche arithmétique (L'arithmétique est une branche des
mathématiques qui comprend la partie de la théorie des nombres qui utilise
des méthodes de la géométrie algébrique et de la théorie des groupes. On
l'appelle plus...) des intendants chargés de faire les comptes.
- Les Celtes pour leur part allaient jusqu'à utiliser en plus les dix
doigts de pieds, ce qui élargissait leur système numérique à 20. Les
derniers Celtes sur le continent
(Le mot continent vient du latin continere pour « tenir
ensemble », ou continens terra, les « terres continues ».
Au sens propre, ce terme...), de nos jours, utilisent encore ce
système pour apprécier toutes les valeurs quantitatives de la vie
courante.
- Lors d'un safari poils, plumes et aux phacochères au Sénégal, on peut
découvrir le système quincal utilisé par les Sérères. Pourquoi émanant des
Sérères ? Parce que les Sérères incarnent la tribu de chasseurs au
Sénégal. La population sénégalaise comprend quatre ethnies principales. En
plus des Sérères, on y rencontre des Wolofs l'ethnie dominante, leur
langue étant reconnue langue nationale et le français fait office de
langue officielle. Les Toucouleurs et les Peuls forment les deux autres
ethnies. Aux Sérères incombaient traditionnellement le rôle de pourvoyeurs
de gibier à l'égard des autres ethnies, elles de culture agricole et
pastorale. Par hordes, les Sérères effectuaient des déplacements en
chassant de village en village armé de courts bâtons, d'arcs et de lances.
Le gibier abattu ; pintades, perdreaux et pigeons, l'étaient par ce
bâton qu'ils lançaient en virtuose dès que le gibier traqué prenait son
envol dans la savane. Phacochères et autres bêtes à sabots étaient chassés
à l'arc, à la lance et achevés à la sagaie ou à l'épieu par les porteurs
et les traqueurs. Le système numérique originel des Sérères est quincal.
Il est aisé de deviner le pourquoi de cette pratique. Dans l'exécution de
leur activité, l'une des mains seulement était disponible pour des
occupations annexes. L'autre restait à serrer toujours une arme, le bâton,
la sagaie, la lance... pour compter. Den - niet - nient - njar -
gurun ; a cinq se fait le report : gurun-den etc. Le produit de
la chasse était troqué contre des produits agricoles, textiles, en somme
contre des produits de première nécessité pour ces chasseurs ambulants qui
cultivaient le souci de se faire respecter. Les bijoux et la céramique (Premier « art du feu » à
apparaître (avant la métallurgie et le travail du verre), la céramique
désigne l’ensemble des objets fabriqués en terre qui ont subi...)
occupaient une place de choix dans le troc, ces dames occupent encore et
toujours lors de rencontres de tout genre le premier rang ( Mathématiques En algèbre linéaire, le
rang d'une famille de vecteurs est la dimension du sous-espace vectoriel
engendré par cette famille. Le théorème du rang lie le rang et...)
pour ne pas figurer parmi les laissés-pour-compte.
- Les Juifs pratiquaient le système numéral le plus élaboré. En exploitant
les 12 phalanges des huit doigts décomptés à l'aide des pouces. Ils ont
institué la grosse, une unité de mesure (En physique et en métrologie, les unités sont des étalons
pour la mesure de grandeurs physiques qui ont besoin de définitions
précises pour être utiles.) encore en vigueur pour certaines
marchandises. On y arrive en se servant par exemple du pouce de la main
gauche pour décompter les phalanges. Arrivé à la dernière phalange du
petit doigt, 4 × 3, permettent d'enregistrer la première douzaine à l'aide
du pouce de la main droite qui pointe sur la première phalange de l'index
de la main droite. Ce système permet ainsi de compter jusqu'à 144.
Des tablettes d'argile servaient de
document (Dans son acception courante
un document est généralement défini comme le support physique d'une
information.) aux scribes, assis sur les quais de débarquements pour les
prises en charge (La charge utile
(payload en anglais ; la charge payante) représente ce qui est
effectivement transporté par un moyen de transport donné, et qui donne lieu à
un paiement ou un...) des arrivages ou dans les entrepôts lors de la
sortie ou de l'entrée des marchandises. Le Romain marquait d'un trait à 10, le
Celte à 20 et le juif à 144 arrivé à chaque fin de son système numéral pour
enregistrer jusqu'à la dernière pièce les mouvements à enregistrer.
George Boole (Georges Boole (2 novembre 1815 à Lincoln Royaume-Uni - 8
décembre 1864 à Ballintemple, Irlande) est un logicien, mathématicien et
philosophe britannique. Il est le créateur de la logique classique, fondée sur
une structure algébrique...), mathématicien (Un mathématicien est au sens restreint un chercheur en
mathématiques, par extension toute personne faisant des mathématiques la base
de son activité...) anglais (1815-1864), fut l’inventeur du système
binaire. Sans son système, il n'y aurait pas d'ordinateurs transistorisés qui
fonctionnent grâce à des 0 et des 1, qui permettent d'aller en calculs à
l'infini.
L'informatique
moderne
L'ère des ordinateurs modernes commença
avec les développements de l'électronique pendant la Seconde Guerre
mondiale, ouvrant la porte à la réalisation concrète de machines
opérationnelles. Au même moment, le mathématicien Alan Turing (Alan Mathison Turing
(23 juin 1912 - 7 juin 1954) est un mathématicien britannique,
auteur de l'article fondateur de la science informatique qui allait donner le
coup d'envoi à...) théorise le premier ce qu'est un ordinateur, avec son
concept de machine universelle de Turing.
L'informatique est donc un domaine
fraîchement développé, même s'il trouve ses origines dans l'antiquité (avec la
cryptographie) ou dans la machine à calculer de Blaise Pascal, au XVIIe siècle.
Ce n'est qu'à la fin de la
Seconde Guerre mondiale qu'elle a été reconnue comme une
discipline à part entière et a développé des méthodes, puis une méthodologie
qui lui étaient propres.
Son image a été pendant quelque temps surfaite :
parce que les premiers à programmer des ordinateurs avaient été des ingénieurs
rompus à la technique des équations différentielles (les premiers ordinateurs,
scientifiques, étaient beaucoup utilisés à cette fin), des programmeurs sans
formation particulière, parfois d'ailleurs issus de la mécanographie,
cherchaient volontiers à bénéficier eux aussi de ce label de rocket
scientist afin de justifier des salaires rendus confortables par :
- le prix élevé des ordinateurs de l'époque (se chiffrant en ce qui
serait des dizaines de millions d'euros aujourd'hui compte-tenu de
l'inflation, il reléguait au second plan les considérations de parcimonie
sur les salaires) ;
- l'aspect présenté comme peu accessible de leur discipline et un
mythe de difficulté mathématique entretenu autour. En fait, les
premiers ordinateurs ne se programmaient pas de façon très différente (En mathématiques, la différente est définie
en théorie algébrique des nombres pour mesurer l'éventuel défaut de...)
de celle des calculatrices programmables utilisées aujourd'hui dans
les lycées et collèges, et maîtrisées par des élèves de quatorze ans mais
le domaine était nouveau et l'algorithmique nécessite un certain degré de
concentration associé, peut-être à tort, à la réflexion pure.
L'émergence d'un aspect réellement
scientifique dans la programmation elle-même (et non dans les seules
applications scientifiques que l'on programme) ne se manifeste qu'avec la série
The Art of Computer Programming de Donald Knuth (Donald Ervin Knuth ([knu?θ], en chinois : ???[1]) (10
janvier 1938 à Milwaukee, Wisconsin - ) est un informaticien américain de renom
et professeur émérite en...), professeur à l'Université de Stanford, à
la fin des années 1960, travail monumental encore inachevé en 2004. Les travaux
d'Edsger Dijkstra, Niklaus Wirth
(Niklaus Wirth, professeur d'informatique et inventeur de plusieurs langages de
programmation, est né le 15 février 1934, à Winterthour (Suisse).) et
Christopher Strachey (Christopher
Strachey (né en 1916, décédé en 1975) est un informaticien britannique.)
procèdent d'une approche également très systématique et elle aussi quantifiée.
On demandait à Donald Knuth dans les
années 1980 s'il valait mieux selon lui rattacher l'informatique (computer
science) au génie électrique — ce qui est souvent le cas dans les
universités américaines — ou à un département de mathématiques. Il
répondit : " Je la classerais volontiers entre la plomberie
et le dépannage automobile " pour souligner le côté encore
artisanal de cette jeune science.
Toutefois, la forte scientificité des
trois premiers volumes de son encyclopédie suggère qu'il s'agit là plutôt d'une
boutade de sa part. Au demeurant, la maîtrise de langages comme Haskell,
Ocaml ou même APL demande un niveau d'abstraction tout de même plus proche de
celui des mathématiques que des deux disciplines citées.
La miniaturisation des composants et la
réduction des coûts de production, associées à un besoin (Les besoins se situent au niveau de l'interaction entre
l'individu et l'environnement. Il est souvent fait un classement des besoins
humains en trois grandes catégories : les besoins primaires, les...)
de plus en plus pressant de traitement des informations de toutes sortes
(scientifiques, financières, commerciales, etc.) a entraîné une diffusion (Dans le langage courant, le terme diffusion
fait référence à une notion de « distribution », de « mise à
disposition » (diffusion d'un produit, d'une information), voire de...)
de l'informatique dans toutes les couches de l'économie comme de la vie de tous
les jours.
En France, l'informatique a commencé à
vraiment se développer seulement dans les années 1960, avec le Plan Calcul (Le Plan Calcul était un plan gouvernemental
français lancé en 1966 par le général De Gaulle sur l'impulsion de Michel
Debré, destiné à assurer l'indépendance du pays en matière de gros
ordinateurs.). Beaucoup de choses ont été dites sur ce plan. Comme souvent
en Histoire, il peut y avoir des erreurs d'interprétation.
Approche
fonctionnelle (En mathématiques, le
terme fonctionnelle se réfère à certaines fonctions. Initialement, le terme
désignait les fonctions qui en prennent d'autres en argument. Aujourd'hui, le
terme a été étendu,...)
Comme énoncé ci-dessus, l'informatique est
le traitement automatisé de données par un appareil électronique :
l'ordinateur ; les germanophones parlent de elektronische
Datenverarbeitung / EDV (" traitement électronique de
données "), les anglophones d'information technology / IT
(" technologies de l'information "), c'est-à-dire :
- données ou informations : in fine,
l'ordinateur manipule des nombres (d'où le terme anglais computer,
littéralement " calculateur "), mais ces nombres
peuvent représenter divers types d'informations :
- des... nombres bien évidemment, dans le cas de calculs scientifiques
(flottants) ou comptables (décimal, ou binaire entier)... ;
- un texte, des lettres (caractères), que l'on peut mettre en forme
avec un traitement de texte, imprimer, envoyer par courrier électronique (Le courrier électronique ou courriel
ou mél (ou e-mail — c'est-à-dire electronic mail en anglais) désigne le
service de transfert de messages envoyés par un système de messagerie
électronique via un réseau informatique...)... ;
- du dessin vectoriel (CAO, logiciels d'illustration, et de
typographie) ;
- des images statiques (photographies) ou animées (vidéo), des
hologrammes ;
- des sons, enregistrés (technique du direct to disk) ou bien
fabriqués par l'ordinateur (synthétiseur), que ce soient des bruitages,
de la musique (cf. musique et informatique) ou de la parole ;
la conversion de ces informations en suite de nombres pose le problème du
format des données, du codage (De façon
générale un codage permet de passer d'une représentation des données vers une
autre.) et des formats normalisés (par exemple, représentations des
nombres entiers ou à virgule flottante, encodage des textes en ASCII, Unicode,
format TeX ou RTF et polices PostScript ou TrueType pour les textes, formats
bitmap, TIFF, JPEG (La norme JPEG est
une norme qui définit le format d'enregistrement et l'algorithme de décodage
pour une représentation numérique compressée d'une image fixe.), PNG,
etc. pour les images fixes, formats QuickTime, MPEG pour les vidéos, interface (Une interface est une zone, réelle ou
virtuelle qui sépare deux éléments. L’interface désigne ainsi ce que chaque
élément a besoin de connaître de l’autre pour pouvoir fonctionner correctement.)
MIDI pour la musique...).
- automatisé : l'utilisateur n'intervient pas, ou peu,
dans le traitement des données ; le traitement est défini dans un
programme qui se déroule tout seul, l'utilisateur se contente de fournir
des paramètres de traitement ; le programme automatique se déroule
selon un algorithme, l'établissement de ce programme est le domaine de la
programmation.
- traitement : ces données sont :
- créées :
- nombres : acquisition
(En général l'acquisition est l'action qui consiste à obtenir une information
ou à acquérir un bien.) automatique de données d'une expérience
avec un ordinateur ;
- texte : taper un texte au clavier ;
- images : dessins réalisés à la souris ou sur une tablette
graphique, synthèse d'image (pour présenter un projet (Un projet est - dans un contexte
professionnel - une aventure temporaire entreprise dans le but de créer
un produit ou un service unique:) – objet fictif en cours de
conception –, imagerie médicale, dessin artistique
– infographie –, film d'animation ou pixilation) ou
numérisation (La numérisation
est le procédé permettant la construction d'une représentation discrète
d'un objet du monde réel.) d'une image existante (scanner,
appareil photographique numérique) ou d'images animées (caméra
numérique, webcam) ;
- sons enregistrés (microphone) ou recréés à partir d'une partition
virtuelle (synthétiseur) ou d'un texte (synthèse vocale).
- analysées :
- nombres : l'analyse des nombres relève du domaine concerné
(mathématiques, physique (La
physique (du grec φυσικη) est étymologiquement la science de la nature.
Son champ d'application actuel est néanmoins plus restreint : la
physique décrit de façon à la fois quantitative et conceptuelle les...),
économie...) ;
- texte : rechercher les occurrences de mots dans un texte pour
en tirer des statistiques (La
statistique (par opposition à une statistique) est l'ensemble des
instruments et de recherches mathématiques permettant de déterminer
les...), aide à la correction orthographique et/ou grammaticale,
et, plus généralement, traitement automatique des langues (TAL) ;
- images : on peut vouloir identifier un objet (De manière générale, le mot objet
(du latin objectum, 1361) désigne une entité définie dans un espace à
trois dimensions, qui a une fonction précise, et qui peut être désigné
par une étiquette verbale....) (reconnaissance de forme,
reconnaissance des caractères ou OCR), ou bien déterminer la surface (Il existe de nombreuses acceptions
au mot surface, parfois objet géométrique, parfois frontière physique,
souvent abusivement confondu avec sa mesure - l'aire ou la superficie.)
couverte par une couleur (par exemple pour quantifier une surface
recouverte) ;
- sons : analyse spectrale (L'analyse spectrale est une méthode utilisée en physique pour
déterminer les caractéristiques d'un phénomène observé. L'intensité du
phénomène en fonction du temps...), reconnaissance vocale.
- modifiées :
- nombres : calculs ;
- texte : modification d'un texte existant, traduction
automatique dans une autre langue (ou langage de programmation) ;
- images : modification du contraste, de la luminosité (La luminosité désigne la
caractéristique de ce qui émet ou réfléchit la lumière.), des
couleurs, effets spéciaux ;
- sons : application d'effets (réverbération, distorsion,
ajustement de la hauteur) ;
comme il existe, selon les programmes et les besoins, une grande variété de
codages possibles pour représenter chaque type d'information, beaucoup de
traitements consistent à convertir les données d'un format vers un autre...
·
- archivées puis restituées :
- les moyens et techniques d'archivage varient en fonction de la durée
de conservation souhaitée et des quantités de données en jeu :
mémoires électroniques, bandes magnétiques, disques magnétiques ou
optiques ;
- les moyens de restitution dépendent de la nature des données :
écrans ou imprimantes pour le texte et les images, haut-parleurs ou
instruments MIDI pour les sons...
Approche
organisationnelle
L'informatique pour l'organisation est un
élément d'un système de traitement d'information (les entrées peuvent être des
formulaires papier par exemple) et d'automatisation. Depuis Henry Ford (Henry Ford (30 juillet 1863 à Dearborn,
Michigan, États-Unis - 1947) est le fondateur de la Ford Motor Company. Il est
aussi à l'origine de ce qui est appelé au XXIe siècle le fordisme, une méthode
de travail...), l'automatisation des tâches ayant été identifiée comme
un avantage concurrentiel, la question est : que peut-on
automatiser ?
Autant il est relativement facile
d'automatiser des tâches manuelles, autant il est difficile d'automatiser le
travail intellectuel et parfois créatif. L'approche de l'informatique dans une
organisation (Une organisation est)
commence donc par l'élucidation des processus, c'est-à-dire la modélisation du
métier. Après validation, la MOA
(Maîtrise d'Ouvrage) fournit les spécifications fonctionnelles de (l'ouvrage)
qui vont servir de référence dans la conception pour la MOE (Maîtrise d'œuvre).
Cette conception sera alors effectuée dans
le respect d'un Cycle de développement
(Il existe différents types de cycles de développement entrant dans la
réalisation d'un logiciel. Ces cycles prendront en compte toutes les étapes de
la...) qui définit les rôles et responsabilités de chaque acteur (Un acteur est un artiste qui incarne un
personnage dans un film, dans une pièce de théâtre, à la télévision, à la
radio, ou même dans des spectacles de rue....). Ainsi, les échanges
entre MOA et MOE ne se résument pas à la maîtrise des chantiers (tenue des
délais et des coûts, et validation des livrables), la MOA et la MOE sont garantes
(éventuellement responsables sur un plan juridique) de la cohérence des
systèmes d'information, et de l'adéquation des solutions informatiques avec les
problèmes utilisateurs finaux initialement constatés.
Matériel
On utilise également le terme anglais hardware
(littéralement " quincaillerie ") pour désigner le matériel
informatique. Il s'agit de tous les composants que l'on peut trouver
dans :
1. Les ordinateurs et leurs
périphériques : un ordinateur est un ensemble (En théorie des ensembles, un ensemble,
désigne intuitivement une collection d’objets (que l'on appelle éléments de
l'ensemble), « une multitude qui peut être comprise comme un tout »,
comme l'énonçait, le créateur de...) de circuits électroniques
permettant de manipuler des données sous forme binaire, représentées par des
variations de signal ( Termes généraux
Un signal est un message simplifié et généralement codé. Il existe sous forme
d'objets ayant des formes particulières. Les signaux lumineux...)
électrique. Il existe différents types d'ordinateurs :
Un IBM PC 5150 datant de 1981, Système d'exploitation (Le système d’exploitation (SE, en anglais
Operating System ou OS) est un ensemble de programmes responsables de la
liaison entre les ressources matérielles...) IBM-DOS 2.0
De bureau ou portables. Ils sont composés
d'une unité centrale : un boîtier contenant la carte mère (La carte mère est un matériel informatique
(composé de circuits imprimés et de ports de connexion) servant à
interconnecter toutes les...), l'alimentation, des unités de stockage.
On y ajoute une console : un écran
(Un moniteur est un périphérique de sortie usuel d'un ordinateur. C'est l'écran
où s'affichent les informations saisies ou demandées par l'utilisateur et
générées ou restituées par l'ordinateur, sous forme de texte et d'images en...)
et un clavier. Divers périphériques peuvent leur être ajoutés, une souris, une
imprimante, un scanner (Un scanneur, ou
numériseur à balayage est l'équivalent du terme anglais scanner, qui vient du
verbe anglais to scan, signifiant « balayer » dans le sens de
« parcourir une certaine étendue ».), etc.
PC Portable
Des micro-ordinateurs particulièrement
puissants et chers, utilisés uniquement pour des besoins professionnels pointus
(conception assistée par ordinateur). Ce terme était particulièrement en vogue
dans les années 1980-1990. Depuis les années 2000, il n'est guère possible de
concevoir une station de travail plus puissante qu'un micro-ordinateur haut de
gamme ;
Une armoire abrite l'unité centrale et
l'alimentation, une ou plusieurs autres les périphériques de stockage (disque
dur, sauvegarde) tandis que les moyens de communication et réseau (Un réseau informatique est un ensemble
d'équipements reliés entre eux pour échanger des informations. Par analogie
avec un filet (un réseau est un « petit rets », c'est-à-dire un petit
filet), on appelle...) (routeur, hubs, modem) sont dans la même pièce,
mais dans des racks séparés. Une console d'administration (écran, clavier,
imprimante) est généralement située dans ce même local ;
Ce sont des ordinateurs qui proposent
souvent à des entreprise un endroit de stockage universel pour les utilisateurs
connectés aux serveurs. Les serveurs peuvent effectuer des tâches telles
que : servir de Pare-Feu, héberger un serveur web (page internet (Internet est le réseau informatique mondial
qui rend accessibles au public des services comme le courrier électronique et
le World Wide Web. Ses utilisateurs sont désignés...) partagée sur le
World Wide Web) ou tout simplement pour partager un nombre (Un nombre est un concept caractérisant une
unité, une collection d'unités ou une fraction d'unité.) important
d'imprimantes et de périphériques. Les prix des Serveurs sont élevés car le
Serveur a été conçu pour rester allumé en permanence, alors le matériel est
durable et performant. ;
- Les PDA (Personal Digital Assistant, encore appelés organiseurs).
Ce sont des ordinateurs de poche proposant
des fonctionnalités liées à l'organisation personnelle (agenda, calendrier (Un calendrier est un système de repérage
des dates en fonction du temps. Ces systèmes ont été inventés par les hommes
pour mesurer, diviser et organiser le temps sur de longues durées. Initialement
conçus pour être en...), carnet
(Le Croatian Academic and Research Network ou CARNet est l'organisme
responsable du réseau national de la recherche et de l'enseignement de Croatie.
Ses principaux partenaires sont le centre de calcul de l'université de Zagreb
et la...) d'adresse, etc.). Ils peuvent être reliés à Internet par
différents moyens (réseau Wifi, Bluetooth (Bluetooth est une spécification de l'industrie des télécommunications.
Elle utilise une technologie radio courte distance destinée à simplifier les
connexions entre les appareils électroniques. Elle a été conçue dans le but
de...), etc.). ;
- Les Centre de Médias (On nomme
média un moyen impersonnel de diffusion d'informations (comme la presse,
la radio, la télévision), utilisé pour communiquer. Les médias permettent
de diffuser une information...) (Media Center).
Ce sont des ordinateurs qui réunissent
tous les périphériques et le matériel pour donner la tâche à l'ordinateur de
capter la télévision (La télévision est
la transmission, par câble ou par ondes radioélectriques, d'images ou de scènes
animées et généralement sonorisées qui sont reproduites sur un poste
récepteur...), écouter de la musique et tout ca sur son écran de
télévision, avec généralement une manette à distance. Ce genre de PC est un
divertissement familial et est très accessible, bien que leurs prix ont eu
tendance à être hauts ces derniers temps, ce type d'ordinateur devient de plus
en plus accessible à tous. ;
- Et bien d'autres appareils.
Dans le domaine de l'informatique
embarquée : téléphone (Le
téléphone est un système de communication, initialement conçu pour transmettre
la voix humaine.), électroménager (Le terme électroménager caractérise tous les appareils et outils
utilisant l'électricité et, destinés à assurer des besoins domestiques, par
opposition aux outils et machines...), automobile, armements militaires,
etc. Les cartes à puces, ou l'informatique industrielle.
Logiciel
Le logiciel désigne la partie à première
vue immatérielle de l'informatique, l'organisation et le traitement de
l'information : les programmes. On s'est en effet vite rendu compte que
des machines techniquement très avancées pour leur époque, comme la Bull Gamma 60,
restaient invendables tant qu'on n'avait pas de programmes à livrer pour les
rendre immédiatement opérationnelles. IBM lança entre 1968 et 1973 une sorte
d'ancêtre du logiciel libre (Un
logiciel libre se dit d'un logiciel qui donne à toute personne, qui en possède
une copie, le droit de l'utiliser, de l'étudier, de le modifier et de le
redistribuer. Ce droit est souvent donné par une licence libre. Richard...)
avec son ordinateur 1130, politique qui assura à celui-ci par effet boule de
neige un succès immédiat et planétaire, mais les conclusions d'un procès
antitrust lui interdirent de distribuer bénévolement du logiciel.
Le monde des mainframes classe les
logiciels en catégories suivantes :
- systèmes d'exploitation ;
- bases de données, comme DB2
(DB2 est un système de gestion de base de données utilisant le langage SQL
tout comme (par exemple) Oracle, PostgreSQL ou bien encore MySQL.),
Ingres ou Oracle ;
- programmes de communication, comme NCP (NCP) ou RSCS ;
- moniteurs de télétraitement ;
- systèmes transactionnels, comme CICS ou openUTM ;
- systèmes de temps partagé (Le
temps partagé est une approche permettant de simuler le partage par
plusieurs utilisateurs de temps processeur. Il ne faut pas le confondre
avec le...), utilisés pour le calcul ou le développement ;
- compilateurs traduisant les langages en instructions machine et appels
système ;
- tout le reste entrait
(L'Entrait (ou Tirant) - terme de charpente - est un élément de la ferme.
C'est une pièce de bois horizontale servant à retenir les arbalétriers, et
qui est posée aux...) en une catégorie nommée Logiciels
applicatifs.
Plus simplement on distingue généralement
trois types de logiciels (par ordre de proximité du matériel) :
- le micrologiciel (En
informatique, un micrologiciel (ou firmware en anglais) est un logiciel
qui est intégré dans un composant matériel (en anglais hardware).)
- le système d'exploitation
- les logiciels et applications utilisateur (en anglais software)
On classe aussi les logiciels en libre et
propriétaire, bien que les deux soient parfois panachés à des degrés divers.
Certains ont une fonction bureautique ou multimédia (Le mot multimédia est apparu vers la fin des années 1980,
lorsque les CD-ROM se sont développés. Il désignait alors les applications qui,
grâce à la mémoire du CD et aux capacités de l'ordinateur,...) comme par
exemple les jeux vidéo (La vidéo
regroupe l'ensemble des techniques, technologie, permettant l'enregistrement
ainsi que la restitution d'images animées, accompagnées ou non de son, sur un
support adapté à l'électronique...). Certains logiciels ont acquis des
noms connus de tous.
Le noyau du système d'exploitation crée le
lien entre le matériel et le logiciel. Un logiciel, quand il est fourni sous sa
forme binaire, serait utilisable uniquement avec un système d'exploitation
donné (car il en utilise les services), et ne fonctionnerait que sur un
matériel spécifique (car il en utilise le code d'instructions). Une conception
plus récente, depuis le milieu de années 1980, consiste à distribuer les
logiciels tous binaires confondus, et à les munir d'un système de licences par jetons
ou tokens permettant l'usage de N copies simultanées du logiciel sur le
réseau, tous matériels confondus. Cette approche est majoritaire dans le monde
UNIX (UNIX (marque déposée officiellement
comme UNIX, parfois aussi écrit comme Unix avec des petites capitales) est le
nom d'un système...).
À l'initiative de Richard Stallman et du
GNU (GNU est un système d'exploitation
composé exclusivement de logiciels libres.), à partir de 1985, une mouvance
de programmeurs refuse cette logique
(La logique (du grec logikê, dérivé de logos (λόγος), terme inventé par
Xénocrate signifiant à la fois raison, langage, et raisonnement) est dans une
première approche l'étude des...) propriétaire et ceux-ci se muent en
concepteurs inventifs pour se lancer dans le développement d'outils et de
bibliothèques système libres et compatibles avec le système UNIX. C'est
pourtant le projet indépendant Linux
(Au sens strict, Linux est le nom du noyau de système d'exploitation libre,
multitâche, multiplate-forme et multi-utilisateur de type UNIX créé par Linus
Torvalds, souvent désigné comme le noyau...), initié par Linus Torvalds (Linus Benedict Torvalds (né le
28 décembre 1969 à Helsinki en Finlande - ) est un informaticien
finlandais. Il est connu pour avoir créé le noyau Linux en 1991 et avoir dirigé
son développement depuis.), basé sur les travaux et les outils du GNU,
qui aboutira dans la création d'un système d'exploitation complet et libre
appelé GNU/Linux.
Une bonne partie des logiciels actuels
fonctionnent dans un environnement graphique (Un environnement graphique est, en informatique, ce qui est
affiché en mode pixel au moniteur d'ordinateur et sur lequel l’utilisateur peut
agir avec différents périphériques d’entrée comme le clavier, la souris, la
dictée vocale, etc....) pour interagir avec l'utilisateur. La diversité
des systèmes informatiques a fait apparaître une technique visant à combiner le
meilleur de chacun de ces univers : l'émulateur. Il s'agit d'un logiciel
permettant de simuler le comportement d'un autre système dans celui que l'on
utilise,
- soit pour qu'une machine semble être une autre (voir IBM 1130),
- soit pour simuler le comportement d'un système d'exploitation (par
exemple DOS (DOS disk operating system
est le nom générique employé pour désigner les anciens systèmes
d'exploitation dont les fonctionnalités étaient orientées...) ou
Windows (Windows est une gamme de
systèmes d'exploitation produite par Microsoft, principalement destinées
aux machines compatibles PC. C'est le remplaçant de MS-DOS. Depuis les
années 1990, avec la sortie de Windows 95, son succès commercial...)
sous GNU/Linux).
Le terme anglais est software, à
l'origine un jeu de mot entre hardware
(" quincaillerie ", pour désigner le matériel) et
l'opposition soft/hard (mou/dur), opposition entre le matériel
(le dur) et l'immatériel (le mou). Les traductions françaises matériel
et logiciel rendent parfaitement cette opposition et cette
complémentarité.
Le logiciel réalise normalement une fonction
attendue de ses utilisateurs. Néanmoins, des effets secondaires (parfois
nommés par contresens de traduction effets de bord) existent. Parfois
même, certains logiciels sont destinés à nuire, comme les virus informatiques,
nommés en anglais, par analogie avec software : malware
(qu'on pourrait traduire par le néologisme nuisiciel, ou logiciel
malveillant).
La création
des logiciels
Un projet informatique s'inscrit dans un
cycle de développement qui définit les grandes étapes de la réalisation
(planification), de la manière dont on passe d'une étape à l'autre (modèle
incrémental, en V, en spirale ((voir
page de discussion)), méthode up, extreme programming (L'Extreme Programming (XP) est une méthode
agile de gestion de projet informatique adaptée aux équipes réduites avec des
besoins changeants. Elle pousse à l'extrême des principes...), etc.).
Pour les petits projets (ou les petites équipes de développement), cette
réflexion est souvent négligée (on se répartit les modules et chacun développe
dans son coin). Ceci est une cause fréquente d'erreurs (bogues) et de
non-conformité (le produit final n'est pas conforme aux attentes de l'utilisateur).
Mais même les énormes projets, avec beaucoup de moyens, sont victimes de cette
négligence ; ainsi, l'échec du premier vol (Le premier vol ou vol inaugural d'un avion est la première
occasion pour celui-ci de prendre les airs par ses propres moyens. C'est
l'équivalent en aéronautique du voyage inaugural pour un...) d'Ariane 5
fut dû à un problème de logiciel, etc. Un projet peut alors intégrer une
approche de la qualité et de la sûreté de fonctionnement des systèmes
informatiques afin de contrôler autant que possible le produit final.
Un projet comprend les étapes suivantes
(selon le modèle incrémental) :
- l'établissement d'un cahier des charges (Un cahier des charges est un document visant à définir
exhaustivement les spécifications de base d'un produit ou d'un service à
réaliser. Outre les spécifications de base, il décrit ses modalités
d'exécution. Il définit aussi les objectifs à...) qui définit les
spécifications auxquelles devra répondre le logiciel ;
- la définition de l'environnement d'exécution (architecture
informatique) :
- type(s) d'ordinateur sur lequel le logiciel doit fonctionner (station
de calcul, ordinateur de bureau, ordinateur portable, assistant personnel (Un assistant numérique personnel est
un appareil numérique portable, souvent appelé par son sigle anglais PDA
pour Personal Digital Assistant.), téléphone portable, guichet
automatique de banque, ordinateur embarqué dans un véhicule ;
- type et version du(des) système(s) d'exploitation sous-jacent ;
- périphériques nécessaires à l'enregistrement des données et à la
restitution des résultats (capacité de stockage, mémoire (D'une manière générale, la mémoire
est le stockage de l'information. C'est aussi le souvenir d'une
information.) vive, possibilités graphiques...) ;
- nature des connexions réseau entre les composants (niveau de
confidentialité et de fiabilité, performances, protocoles de
communication...) ;
- la conception de l'application et de ses constituants, et notamment de
l'interactivité entre les modules développés : structure des données
partagées, traitement des erreurs générées par un autre module... :
c'est le domaine du génie logiciel ;
- la mise en place d'une stratégie (La stratégie - du grec stratos qui signifie « armée » et
ageîn qui signifie « conduire » - est :) de
développement :
- répartition des tâches entre les développeurs ou les équipes de
développement, qui vont assurer le codage et les tests ;
- le plan de test du logiciel, pour s'assurer qu'il remplit bien la
mission pour laquelle il a été écrit, dans toutes les conditions
d'utilisation qu'il pourra normalement rencontrer, mais aussi dans des cas
limites.
Après chacune de ces phases, on peut avoir
une étape de recette, où le client va valider les choix et les propositions du
maître d'œuvre.
La phase de programmation consiste à
décrire le comportement du logiciel à l'aide d'un langage de programmation (Un langage de programmation est un code de
communication, permettant à un être humain de dialoguer avec une machine en lui
soumettant des instructions et en analysant les données matérielles fournies
par le système, généralement un...). Un compilateur (Un compilateur est un programme
informatique qui traduit un langage, le langage source, en un autre, appelé le
langage cible (ou langage objet), en préservant la signification...)
sert alors à transformer ce code écrit dans un langage informatique (On appelle langage informatique tout
langage formel utilisé à un titre quelconque dans la définition ou le
fonctionnement d'un système d'information. Le terme est toutefois utilisé dans
certains contextes dans le...) compréhensible par un humain en un code
compréhensible par la machine, le résultat est un exécutable. On peut
également, pour certains langages de programmation, utiliser un interpréteur (En informatique, un interprète (parfois
appelé, à tort, « interpréteur » par mauvaise traduction de
l'anglais) est un outil ayant pour tâche d'analyser, de traduire et d'exécuter
un programme écrit dans un langage...) qui exécute un code au fur et à
mesure de sa lecture, sans nécessairement créer d'exécutable. Enfin, un
intermédiaire consiste à compiler le code écrit vers du bytecode. Il
s'agit également d'un format binaire, compréhensible seulement par une machine,
mais il est destiné à être exécuté sur une machine virtuelle, un
programme qui émule les principales composantes d'une machine réelle. Le
principal avantage par rapport au code machine est une portabilité (Selon le contexte, le mot portabilité peut
avoir plusieurs significations :) théoriquement accrue (il
" suffit " d'implanter la machine virtuelle pour une
architecture (Architectures est une
série documentaire proposée par Frédéric Campain et Richard Copans, diffusé sur
Arte depuis 1995.) donnée (Dans les technologies de l'information
(TI), une donnée est une description élémentaire, souvent codée, d'une chose,
d'une transaction d'affaire, d'un événement, etc.) pour que tous les programmes en bytecode puissent y être exécutés),
portabilité qui a fait, après sa lenteur, la réputation de Java. Il convient de
noter que ces trois modes d'exécution ne sont nullement incompatibles. Par
exemple, OCaml dispose à la fois d'un interpréteur, d'un compilateur vers du
bytecode, et d'un compilateur vers du code natif (Un programme informatique en code natif (ou langage machine)
est composé d’instructions directement reconnues par un processeur. Le code...)
pour une grande variété de processeurs. Une fois écrit (et compilé si
nécessaire), le code devient un logiciel.
Pour des projets de grande amplitude (Dans cette simple équation d’onde :),
nécessitant la collaboration de beaucoup de programmeurs, voire de plusieurs
équipes, on a souvent recours à une méthodologie commune (par exemple MERISE)
pour la conception et à un atelier de génie logiciel (On désigne par atelier de génie logiciel (AGL) un ensemble de
programmes informatiques permettant eux-mêmes de produire des programmes de
manière industrielle. On parle aussi...) (AGL) pour la réalisation.
Au cours de la programmation et avant la
livraison du produit final, le programme est testé afin de vérifier qu'il
fonctionne bien (y compris dans des cas d'utilisation en mode dégradé) et qu'il
est conforme aux attentes de l'utilisateur final. Les tests intermédiaires permettent
de s'assurer que chaque module de code réalise correctement une fonction :
ce sont les tests unitaires. Les tests finals qui vérifient le bon
enchaînement des modules et des traitements sont des tests d'intégration.
Pour certaines applications demandant un
haut niveau de sûreté de fonctionnement, les tests sont précédés d'une étape de
vérification, où des logiciels spécialisés effectuent (généralement sur
le code source (Le code source (ou le
source) est un ensemble d'instructions écrites dans un langage de programmation
informatique de haut niveau, compréhensible par un être humain entraîné,
permettant d'obtenir un programme pour un...), mais parfois aussi sur le
code compilé) un certain nombre d'analyses pour vérifier partiellement le bon
fonctionnement du programme. Il n'est toutefois pas possible (et des théorèmes
mathématiques montrent pourquoi), de garantir la parfaite correction de tout
logiciel par ce moyen et la phase de test reste donc nécessaire. Elle se
complète aussi, lorsqu'il s'agit d'une évolution d'une application existante,
de nombreux tests automatisés de non-régression. Les tests non plus ne pouvant
pas garantir totalement l'absence d'erreurs, il est bon de les compléter par
des phases de vérification par relecture : des techniques existent pour
essayer de rendre cette vérification exhaustive.
Statistiques : la création d'un logiciel est une tâche ardue ; environ 31%
des projets informatiques sont abandonnés avant d'être terminés, plus de 50%
des projets coûtent le double du coût initialement estimé et seulement 15% des
projets finissent dans les temps et selon le budget (Un budget est un document comptable prévisionnel distinguant
les recettes et les dépenses.) défini. Les besoins de seule maintenance
de l'existant peuvent prendre jusqu'à 50% des effectifs d'une équipe chargée
d'un logiciel (or, c'est là une fonction pénible, ingrate, peu valorisante et
qui rebute et démotive souvent les bons programmeurs).
Toutefois avec l'utilisation de méthodes
comme la méthode UP ou l'extreme programming, ces statistiques ont tendance à
s'améliorer. Notamment, grâce à un développement par itérations successives où
les phases d'analyse, de conception, de réalisation et de test se répètent
plusieurs fois pendant la durée de vie du projet et produisent à chaque fois un
produit exécutable. Le client peut après chacune des itérations
"tester" le produit et donner son avis (Anderlik-Varga-Iskola-Sport (Anderlik-Varga-Ecole-Sport) fut
utilisé pour désigner un projet hongrois de monoplace de sport derrière...).
Ces méthodes permettent ainsi une meilleure gestions des coûts et surtout de la
qualité tout en réduisant fortement les risques de non conformité avec les
souhaits du client.
Traitement
de l'information
L'information, pour être traitée, doit
être :
- représentée par un codage :
·
- on utilise un système de numération (La numération désigne le mode de représentation des
nombres. Aussi, elle concerne les mots, les gestes et les signes qui ont
permis aux différents peuples d'énoncer, de mimer et...) binaire,
où l'élément unitaire informationnel est le bit (Le bit est un chiffre binaire, c'est-à-dire 0 ou 1. Il
est donc aussi une unité de mesure en informatique, celle désignant la
quantité élémentaire d'information représentée par un...)
(contraction de l'anglais binary digit :
chiffre (Un chiffre est un
symbole, représentant une valeur numérique, employé pour représenter des
nombres. Le mot « chiffre » vient de l'arabe sifr
(?????????...) binaire). Les bits sont généralement regroupés par
huit, pour constituer des octets (ou bytes). Un octet peut être
représenté par la séquence des bits qui le constituent (par
exemple : 00101110) ou par une paire (On dit qu'un ensemble E est une paire lorsqu'il est
formé de deux éléments distincts a et b, et il s'écrit alors :)
de valeurs hexadécimales (pour le même exemple : 2E), plus
compact. Le choix du binaire ne résulte pas de la mystique, mais tout
simplement d'utiliser de simples circuits de commutation, qui ont
de très larges tolérances et par conséquent de faibles coûts ;
- on représente la structuration de l'information pour permettre des
échanges entre composants logiciels et entre composants matériels. Pour
cela, on définit des langages et des formalismes de représentation.
- stockée dans des systèmes permanents (mémoires dites de masse)
ou non (mémoires dites volatiles).
Échanges
de données : protocoles et normes
Les protocoles définissent une manière de
procéder, notamment pour codifier la façon dont deux entités communiquent
(modules ou couches logicielles, périphériques, etc.). On parle notamment de
protocole de communication (Dans les
réseaux informatiques et les télécommunications, un protocole de communication
est une spécification de plusieurs règles pour un type de communication
particulier.) lorsqu'on veut définir des mécanismes de contrôle (Le mot contrôle peut avoir plusieurs sens.
Il peut être employé comme synonyme d'examen, de vérification et de maîtrise.)
sur la manière dont l'échange d'information est réalisé.
Un protocole peut ainsi définir :
- un langage de description d'instructions et de données graphiques
(exemple : AGP) ;
- un standard de commandes et de flux (Le mot flux (du latin fluxus, écoulement) désigne en
général un ensemble d'éléments (informations / données, énergie, matière,
...) évoluant dans un sens commun....) d'information pour une
mémoire de masse (exemples : SCSI, FireWire, IDE, Serial ATA) ;
- des échanges entre le processeur et des cartes d'extension
(exemples : PCI, PCI Express, ISA) ;
- des modalités de transfert d'information entre périphériques
(exemple : USB) ou sur un réseau TCP/IP, Internet, ATM, X.25) ;
- des commandes entre un client et un serveur (exemples : POP3,
IMAP, HTTP, FTP …) ;
- des échanges de données informatisés spécifiques (exemples : EDI,
EAI, X.400, X.500).
Certains protocoles sont définis par des
normes pour permettre l'interopérabilité des matériels ou de logiciels les
mettant en œuvre. D'autres normes définissent, toujours dans le domaine de
l'échanges de données :
- des langages de représentation d'information sans pour autant définir
la manière dont cette information peut être échangée (exemples :
ASN.1, XML) ;
- des architectures de réseaux (exemples : Modèle OSI, WiFi,
Ethernet (Ethernet est un
protocole de réseau informatique à commutation de paquets implémentant la
couche physique et la sous-couche Medium Access Control du modèle OSI mais
le protocole Ethernet est classé dans...), Token-Ring).
Stockage des
données
En matière (La matière est la substance qui compose tout corps ayant une
réalité tangible. Ses trois états les plus communs sont l'état solide, l'état
liquide, l'état gazeux. Elle occupe de l'espace et la quantité de matière
se...) de stockage d'information, on distingue le dispositif permettant
de l'enregistrer physiquement (périphériques et composants) de la manière dont
on structure et représente l'information pour faciliter son traitement.
Mémoire de masse
- Fichier ( Un fichier est un
endroit où sont rangées des fiches. Cela peut-être un meuble, une pièce,
un bâtiment, une base de données informatique. Par exemple : fichier
des patients d'un médecin, fichier des...) de cartes perforées
- Bande magnétique (La bande magnétique
(ou ruban magnétique) est un support permettant l'enregistrement
d'informations analogiques ou numériques à l'aide d'un...)
- Disque (Le mot disque est
employé, aussi bien en géométrie que dans la vie courante, pour désigner
une forme ronde et régulière, à l'image d'un palet — discus en latin.)
amovible magnétique (Disquette)
- Disque magnéto-optique
- Disque dur (disque magnétique embarquant le mécanisme, l'électronique
et les têtes de lecture)
- Disque optique amovible (CD-ROM, CD-R, CD-RW mais aussi DVD-ROM,
DVD-R, DVD-RW, DVD+R, DVD+R DL, DVD+RW, DVD-RAM, GD-ROM, HD-DVD, Blu-ray)
- Mémoire électronique non volatile (Mémoire flash utilisée notamment
dans les " clé USB ")
Mémoire volatile
- RAM, (Random Access Memory)
Organisation des données en vue du stockage
- Formats (extensions) de fichiers
- Système de fichiers
- Base de données (En
informatique, une base de données (Abr. : « BD » ou
« BDD ») est un lot d'informations stockées dans un dispositif
informatique. Les technologies...)
- Annuaire (Un annuaire est une
publication (imprimée ou électronique) mise à jour chaque année qui
regroupe des informations (nom, adresse, coordonnées, etc.) sur les
membres d’une...)
La
distribution de matériels et logiciels informatique
Historiquement l'informatique a été
distribuée (revendue) par les grands constructeurs qui traitaient en direct
avec leurs clients ; la plupart de ceux-ci étant des grands comptes ou des
organismes publics. Au fur et à mesure de la baisse des prix des systèmes, le
marché s'est élargi, obligeant les constructeurs à se structurer pour mieux
diffuser leur produit et à s'appuyer sur des partenaires. Ces partenaires
étaient au départ mono-marque et travaillaient souvent sous la forme d'agent
semi-exclusif puis ils se sont transformés au fil du temps en revendeurs
indépendants multi-marques.
Aujourd'hui la distribution des produits
informatiques est faite sous la forme de multiples canaux de distribution,
parmi lesquelles on compte la vente directe, le e-commerce, les chaînes de
revendeurs, les groupements de revendeurs, la vente par correspondance (La correspondance est un échange de
courrier généralement prolongé sur une longue période. Le terme désigne des
échanges de courrier personnels plutôt qu'administratifs.).
Les grossistes informatiques ont un rôle
clef (Au sens propre, la clef ou clé
(les deux orthographes sont correctes) est un dispositif amovible permettant
d'actionner un mécanisme.) dans la distribution informatique et sont un
point de passage quasi obligé pour les sociétés qui ont choisi la vente
indirecte (par un réseau de revendeurs). Les grossistes, qu'ils soient
généralistes ou spécialisés, adressent la multitude de petits points de vente
ou les sociétés de service pour lesquelles l'activité de négoce représente un
volume (En physique, le volume d'un
objet mesure « l'extension dans l'espace » qu'il possède dans les
trois directions en même temps, de même que l'aire d'une figure...)
d'activité faible.
La France compte environ 40 000
sociétés informatiques et télécoms dont près de 15 000 ont une activité de
distribution.
Il faut noter que si le nombre de sociétés
distribuant des produits informatique ne cessent de s'étendre cela l'est
beaucoup plus au profit de la distribution structurée visant le grand public
que des revendeurs indépendants dont le nombre ne cesse de décroitre et dont
l'activité se tourne de plus en plus vers la notion de société de service
informatique comme les SSII.
Voir aussi l'article : Terminologie
de la distribution informatique
Bibliographie
- (fr) Michel Volle, De l'Informatique : savoir
vivre avec l'automate, Economica 2006, ISBN 2717852190
- (en) Paul E. Ceruzzi, A History of Modern
Computing, MIT Press, 2003, ISBN 0262532034
- (en) Tracy Kidder, The Soul of a New Machine,
Atlantic-Little, 1981, ISBN 0316491977
- (fr) Isabelle Boydens, Informatique, normes et
temps, Bruylant, 1999, ISBN 2802712683
- (en) Harold Abelson et Gerald Jay Sussman (Gerald Jay Sussman est professeur d'
Electrical Engineering (génie électrique) au Massachusetts Institute of
Technology (MIT).), Stucture and Interpretation of Computer
Programs, MIT Press, 2001, ISBN 0262510871
- (en) John von Neumann (John von Neumann, mathématicien et physicien américain
d'origine hongroise, a apporté d'importantes contributions tant en
mécanique quantique, qu'en analyse fonctionnelle, en...), The
Computer and the Brain, Yale Nota Bene, 2000, ISBN 0300084730
- (en) Donald Knuth, The Art of Computer
Programming, Addison Wesley, 1997, ISBN 0201485419
- (fr) Martin Campbell-Kelly, Une histoire de
l'industrie du logiciel : des réservations aériennes à Sonic le
Hérisson, Vuibert, 2003, ISBN 2711748189
Approches
scientifiques
En dehors des aspects industriels et
technologiques décrits jusqu'ici, l'informatique est une discipline
scientifique à part entière.
Algorithmique (L'algorithmique est
l’ensemble des règles et des techniques qui sont impliquées dans la définition
et la conception d'algorithmes, c'est à dire de processus...)
Algèbre (L'algèbre est la branche
des mathématiques qui étudie les structures algébriques, indépendamment de la
notion de limite (rattachée à l'analyse) et de...) de Boole
Calculabilité (La théorie de la
calculabilité (appelée aussi parfois théorie de la récursion) est une branche
de la logique mathématique et de l'informatique théorique. Alors que la notion
intuitive de fonction calculable est aussi vieille que les...)
Géométrie algorithmique (La
géométrie algorithmique est le domaine de l'algorithmique qui traite des
algorithmes manipulant des concepts géométriques.)
Lambda-calcul (Le lambda-calcul (ou
λ-calcul) est un langage de programmation théorique inventé par Alonzo Church
dans les années 1930. Ce langage a été le premier utilisé pour définir et
caractériser les...)
Langage formel (Dans de nombreux
contextes (scientifique, légal, etc.) l'on désigne par langage formel un mode
d'expression plus formalisé et plus précis (les deux...)
Logique
Model checking
Méthode formelle
Théorie de l'information (La
théorie de l'information se préoccupe des systèmes d'information, des systèmes
de communication et de leur efficacité. La notion de système d'information ou
de communication...)
Théorie des graphes (Le terme de
graphe désigne en mathématiques une opération d'application. Il possède deux
acceptions :)
Théorie de la complexité (La
théorie de la complexité s'intéresse à l'étude formelle de la difficulté des
problèmes en informatique. Elle se distingue de la théorie de la calculabilité
qui s'attache à...)
Théorie de la calculabilité
Théorie des automates finis
Applications
Bio-informatique (On regroupe sous
le terme de bioinformatique un champ de recherche multi-disciplinaire où
travaillent de concert biologistes, informaticiens, mathématiciens et
physiciens, dans le...)
Calcul parallèle (En informatique,
le calcul parallèle consiste en l'exécution simultanée d'une même tâche,
partitionnée et adaptée afin de pouvoir être répartie entre...)
Cryptographie (La cryptographie est
une des disciplines de la cryptologie s'attachant à protéger des messages
(assurant confidentialité, authenticité et intégrité) en s'aidant souvent...)
Domotique (La domotique regroupe
l'ensemble des techniques et technologies permettant de superviser,
d'automatiser, de programmer et de coordonner les tâches de confort, de...)
ECM (Entreprise Content Management)
Exploration (L'exploration est le
fait de chercher avec l'intention de découvrir quelque chose d'inconnu.)
de données (data mining)
Hypermédias
Imagerie Informatique
Informatique grand système (mainframe)
Informatique de gestion
Informatique industrielle
(L'Informatique industrielle est une branche technologique de l'informatique
appliquée qui couvre l'ensemble des techniques de conception, d'analyse et de
programmation de systèmes...)
Informatique décisionnelle
Informatique musicale
Intelligence artificielle
Interface homme-machine
Cette
définition provient de l'encyclopédie libre Wikipédia publiée
sous licence CC-BY-SA 3.0, elle est reprise à but informatif. Vous
pouvez soumettre une modification à cette définition sur la page correspondante de
Wikipédia.